L’arrogance et l’absurdité du parrainage à l’élection présidentielle

L’Arrogance et l’Absurdité du Parrainage à l’Élection Présidentielle

 

Les modalités du parrainages à l’élection présidentielle de 1963 sont arrivées aux limites acceptables pour un Pays qui se dit démocratique et du droit du citoyen.

Presque cinquante ans que le pays est contrôlé par deux courants politiques. Courants triphasés composés de trois fils conducteurs et d’un neutre. La Gauche est composée par trois fils conducteurs et un fil neutre « NPA », (le Parti Socialiste, Parti Communiste, les Verts et le NPA). La droite est composée par trois fils conducteurs et d’un fil neutre « Radical Droite »  (l’UMP, Le Modem, le Front National et le Radical Droite). Par ce système, normalement seulement huit candidats peuvent prétendre avoir un candidat qualifié par le Conseil Constitutionnel à l’élection présidentielle.

Malgré sa capacité de 45.000 parrainages démocratiques possibles, soit d’environ de 90 candidats possibles. Les exploitations arrogantes et abusives, limitent  les parrainages à une dizaine de candidats seulement.

L’arrogance dégagée par le représentant de Monsieur François Hollande le jour du dépôt des parrainages me laisse un peu perplexe sur la démocratie et de l’esprit républicain. En effet, il s’est rendu au Conseil Constitutionnel avec les mains vides en s’exhibant  et en s’exprimant avec une attitude arrogante. Il dit le suivant : Je représente François Hollande pour déposer plus de 5000 signatures. Un journaliste lui a demandé les parrainages. Il a complété toujours en s’exhibant en gesticulant d’une main. Je les ai faits parvenir. Est-ce un comportement socialiste l’exhibition ? Si tel est le cas, quelle tristesse !…

Il faudrait m’explique comment peut-on dire que ce système permet-il 90 candidats potentiels si une seule candidature détient plus de 5000 signatures, soit équivalent de 10 candidats.

Sur 45000 signatures possibles un seul candidat récupère sans scrupule plus de 5000, ce qui représente plus  de 11%.

C’est un système de barrage aux candidats n’appartenant pas aux courants triphasés. Ce système est un système pervers et créateur de la pauvreté démocratique. La pauvreté démocratique est un système stalinien. C’est un système qui relève de l’antisocial, et de l’antidémocratique.

Le principe de base du parrainage était une idée discutable plus ou moins acceptable. L’exploitation actuelle se laisse à désirer.

Nous sommes en présence d’une confiscation du pouvoir par un système professionnalisme politique.

Pour continuer les parrainages par les grands électeurs il sera nécessaire de rappeler les antidémocrates et antirépublicains que d’autres citoyens existent et qu’ils ont aussi le droit de concourir. Pour cela, détenir 5000 signatures constitue un abus de pouvoir et un d’élis démocratique.

Il est absurde que certains galèrent pour obtenir 500 signatures et d’autres s’exhibent avec 1200, …, 5000 parrainages, et voir plus.

Monsieur Jean-Luc MELONCHON sept jours avant il avait annoncé  qu’il disposait de 1207 signatures. Pour la déposition il a dit qu’il déposait un peu plus de 1100 signatures. Je pense qu’il avait demandé à certains de ses signataires un transfert au profit de Monsieur Philippe POUTOU. Bien 1100 parrainages pour un seul candidat privent la qualification d’un autre candidat, son comportement en donnant la chance à Monsieur Philippe POUTOU est honorable mais insuffisant, car il aurait pu permettre la qualification d’un autre candidat.

L’égoïsme Hollandais a privé neuf (9) candidats d’accès à la qualification. C’est absurde et scandaleux.

C’est purement et simplement, une confiscation du pouvoir.

L’arrogance est inacceptable. Le mépris est immoral et inhumain. Et pourtant Monsieur François HOLLANDE se dit socialiste !…

Alors, pourquoi les parrainés « les filleuls » ne peuvent-ils pas transmettre ou de partager leurs parrainages excédentaires aux candidats déficitaires de leurs choix ?

Pourquoi n’aurais-je pas le droit de partager le pain donné par mon parrain avec ma famille, un ami, un voisin ou un inconnu !…

Pourquoi donner d’avantages aux riches candidats dès lors que d’autres galèrent ? Certains quittent la course ruinés…

Pourquoi donner tant d’argent « 800.422,50€ » rien du fait d’obtention les 500 parrainages, et oublier totalement les autres candidats non qualifiés ?

Pourquoi donner tant d’argent « 8004.225,00€ » rien du fait d’obtention de 5% des suffrages exprimés au premier tour.

Pourquoi donner 10.691.775€ aux qualifiés du  second tour, rien du fait que d’être au second tour ?

Est-ce que nous sommes en présence d’une démocratie d’expression et d’une dictature d’action ?   

Est-ce que nous devons continuer à élire un président de la république avec des candidats égoïstes, arrogants et délinquants démocratiques ?

Pour l’égalité de chance, il sera nécessaire d’un ré-encadrement du parrainage par le Conseil Constitutionnel.

Il ne pas faut laisser le mode de parrainage tomber dans le domaine d’un système de parrainage, qui est totalement contradictoire à notre modèle de démocratie.

Pour résoudre la problématique, je prépose simplement :

1)      Déclaration préalable auprès du Conseil Constitutionnel d’action de pré-candidature ;

2)      Les parrainages soient envoyés directement au Conseil Constitutionnel, sans pour autant empêcher les candidats d’avoir ou de recevoir les avis de parrainages de leurs parrains.

3)      Le Conseil Constitutionnel tiendra une comptabilité journalière sur l’évolution des parrainages par candidat ;

4)      Stopper les parrainages après 600 parrainages en tenant compte de leurs répartitions départementales.

Cette méthode donnera plus de l’attitude aux grands électeurs d’accorder leurs signatures à d’autres candidats, et évitera les blocages ou empêchement de qualifications.

Voici quelques témoignages qui témoignent la nécessité d’un ré-encadrement du parrainage par le Conseil Constitutionnel.

1)      Sachez, qu’en qualité de membre du Parti Socialiste, il ne lui sera pas possible de vous adresser le parrainage demandé qu’elle réserve à François HOLLANDE.

2)      Je ne peux pas vous répondre favorablement, car mes convictions et mon engagement politique m’amène, tout naturellement, à soutenir la candidature de François Hollande.

3)      J’ai lu avec attention vos propositions pour le relèvement de la France. Avec tous mes regrets, recevez cependant mes sincères salutations.

4)      Profondément attaché au pluralisme politique de notre république, mon mandat de Maire de … . Me confère la possibilité par mon parrainage d’y apporter ma contribution et ainsi permettre l’expression, lors la candidature à la magistrature suprême, de la diversité politique de notre pays. Néanmoins, je ne pourrais accéder à votre demande ayant, tout naturellement et depuis plusieurs semaines déjà, accordé mon parrainage à François Hollande, candidat désigné à l’issue du processus des primaires citoyennes organisées par le Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche. 

5)      Bien que j’adhère à certaines valeurs que vous prônez …, je considère que la multiplication des candidatures est dangereuse pour la démocratie. En conséquence, je vous invite à rechercher parmi les candidats déjà déclarer, lequel aurait un programme susceptible de porter votre message.

6)      Je vous informe que je me suis déjà engagé à parrainer la candidature de Monsieur François HOLLANDE. En conséquence, il ne m’est pas possible d’accéder à votre requête.

7)      Je vous informe que j’ai décidé d’accorder mon parrainage à M. François HOLLANDE et, de ce fait, je ne peux donner une suite favorable à votre demande.

8)       C’est avec beaucoup d’attention que j’ai pris connaissance de votre courrier m’invitant à valider votre candidature à l’élection présidentielle en lui apportant une signature en qualité de Maire. J’ai apprécié la conviction qui vous anime pour défendre le projet politique porté par La France du Peuple qui met l’Homme au cœur des grands défis que nous sommes appelés à relever. Pour autant et si je vous concède, en Démocratie, les idées doivent pleinement s’exprimes, la politique est aussi d’abord une question d’engagement. Pour cela, je ne peux vous rejoindre sur le fait qu’apporter une signature à tel ou tel candidat ne soit pas sans conséquence. Le devoir d’un élu, c’est d’agir selon ses convictions. En toute responsabilité. En toute logique et transparence. C’est la démarche qui a toujours été la mienne et qui me conduit, aujourd’hui, à m’engager aux côtes de Nicolas SARKOZY.  Restant toutefois à votre écoute. Je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de mes sentiments républicains.

 

Faire action d’une candidature à la Présidence de la République relève d’une conviction politique, et non d’une professionnalisation politique. 

 

La France du Peuple, la France d’égalité pour tous.

Américo-Jonas COSTA (AJC)

    

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