L’escalade occidentale en Ukraine

Ingérences CE-USA en Ukraine

 

La situation actuelle en Ukraine n’est autre que les conséquences des ingérences de l’Union Européenne et des USA.

 

Pour comprendre ces ingérences, nous devons revenir à l’histoire et aussi à la position géopolitique et stratégique de l’Ukraine, et des intérêts occidentaux.

 

1)      Au stade actuel où l’union européenne n’arrive pas à résoudre ses propres divergences sur les libres-échanges communautaires, alors pourquoi cherche-t-elle à créer une association de libre-échange avec l’Ukraine ?

2)      Pourquoi les USA connivents-t-ils avec l’UE dans cette voie d’association de libre-échange avec l’Ukraine ?

 

En répondants simplement à ces deux questions, nous apercevrons certainement que l’escalade ne soit pas russe mais bien occidentale par actions indirectes.

 

Historique :

 

Depuis toujours, l’Ukraine fut un pays fragmenté.

 

L’Ukraine fut ottomane jusqu’au XVIIIème siècle.

 

Après multiples (colonisations) «même franco-britanniques en 1919 de Odessa, Sébastopol et d’autres ports», dès le 30 novembre 1922 elle devint soviétique en intégrant l’URSS, puis partie intégrante de la Russie jusqu’au 24 août 1991, confirmée par référendum le 1er décembre 1991 à 90.5%.

 

Après une Ukraine historiquement fragmentée et pillée par différents occupants et notamment par les occupants franco et britanniques, l’Ukraine d’aujourd’hui est une nation qui fut agrandit en 1940 durant son union avec l’URSS. En effet les régions polonaises à forte minorité ukrainienne y furent rattachées, de même que les régions à minorité ukrainienne de Roumanie. En clair, nous pourrions dire le pays (l’Ukraine et ses colonies conquises aux siècles XX). «Des annexions européennes et en Europe, produites pendant la deuxième guerre mondiale». «C’est une sorte d’occupation européenne concertée». Au moment ou en tente de rendre aux biens appartenant aux victimes de la deuxième guerre mondiale, je pense que l’occident devînt aller dans cette direction en demandant à l’Ukraine de restituer à la Pologne les régions que lui appartenait, de même qu’à rendre à la Roumanie ses régions.

 

Devant cette phase d’histoire européenne inscrite et reconnue, le silence collectif ou de connivence collective, lance un discrédit aux observations occidentales sur ses propos concernant les occupations israéliennes en Cisjordanie et en Palestine.

 

Les Occidentaux (UE et les USA) qui cherchent maladroitement à l’affaiblissement de la Russie en freinant son projet d’une construction solide d’une Union Économique de l’Europe de l’Est «l’UEEE» en faisant du pied à l’Ukraine par le biais d’un pseudo-association de libre-échange, n’est autre qu’une escalade non productive, ors qu’ils disposaient des moyens légitimes.

 

Cette action agitée des Occidentaux et surtout de l’UE car l’Ukraine est un des pays du Continent Européen de même que la Russie, en faisant du pied à l’Ukraine par cette association destinée à l’amorçage d’une intégration totale de cette dernière à l’UE, constitue une escalade indirecte en créant de toutes pièces les violences par interpositions des frères d’hier et les ennemis d’aujourd’hui.

 

Violences par interpositions à distances.

 

La situation ukrainienne d’aujourd’hui ne guère différente de celle de 1919. « Chacun contre tous les autres ».

 

 

-         En 1919, le feu fut allumé avec les retraits des allemands

-         En 2014, les occidentaux allument et propagent le feu depuis Bruxelles avec un accélérateur venant des USA.

 

Or, avec une planification bien ordonnée «et non agitée» les Occidentaux pouvaient freiner voir même mettre à néant le projet russe en demandant tout simplement à l’Ukraine de restituer (les territoires occupés).

 

D’ailleurs le pacte Européen impose aux Pays Etats membres d’être libres d’engagements pouvant ultérieurement leurs conduire aux conflits militaires entre les peuples communautaires.

 

Pour compléter, les pays créanciers (des régions actuellement occupées par l’Ukraine) sont déjà membres de la Communauté Européenne. En désintégrant ces régions de l’Ukraine et en leurs réintégrant aux Etats d’origines, elles devenaient naturellement à l’Europe Communautaire. En faisant ainsi, la Communauté pourrait aboutir à ses fins. (Les Occidentaux aboutiraient à leurs fins) !…

 

«La Ruse en Politique

Lors de sa Déclaration du 9 mai 1950, Robert Schuman écrivit :

La fin justifie les moyens. À condition que la fin réponde aux impératifs du temps et que les moyens soient moralement justifiables. Et la ruse exclut le mensonge».

 

Pendant les négociations entre la Communauté Européenne et l’Ukraine, ce dernier était sous la présidence de Monsieur Viktor LANOUKOVITCH «élu par le peuple ukrainien».

La communauté connaissait parfaitement le passé du président et pourtant, elle a délibérément fait l’impasse et elle a entamé les négociations d’un partenariat privilégié et d’une association de libre-échange.

 

Comment est-ce possible de vouloir signer hier un partenariat privilégié et aujourd’hui d’écrire le même président comme un voyou. Ce n’est pas sérieux de la part de la communauté.

 

Si Monsieur Viktor LANOUKOVITCH était un voyou et d’un passé contestable alors pourquoi la communauté n’a pas attendu la fin de l’échéance de son mandat et d’engager ultérieurement les mêmes négociations avec la nouvelle personnalité élue par le peuple ukrainien.

 

Cette précipitation agitée de la communauté et amplifier par impulsions Américaines destinées à déstabiliser le projet russe, constitue une escalade indirecte en utilisant l’engouement occidental d’une partie du peuple ukrainien.

 

La Communauté Européenne, est l’unique responsable de la situation actuelle ukrainienne.

 

Les USA sont les agitateurs.

 

Quand à l’éventuelle responsabilité de la Russie, elle réside sur le fait qu’après tant d’années d’unions avec l’Ukraine, c’est son absence d’encadrement à la suite d’une indépendance rapide et sans préparations. La Russie aurait dû définir une période dite d’une classification Province autonome, de manière à lui permettre une meilleure adaptation et de stabilités politique et économique. (Il fallait généraliser sur l’ensemble du territoire ukrainien, les conventions de la Crimée

 

L’Ukraine fait partie intégrante de l’Europe par sa position géographique et géopolitique. Les décisions à l’intérieur du Continent européen, devraient être traitées entre les européens sans influences des autres Continents.

 

Pour mémoire, lors de la deuxième guerre mondiale débutée en 1939, les débarquements des alliés furent seulement en juin de 1944. (Après 5 ans et plusieurs millions de morts).

 

Les Américains n’attendent pas sur les Européens et encore moins, entendre leurs avis pour intervenir militairement dans pays souverain. (La guerre en Iraq fut sans l’accord de la communauté, sans oublier l’opposition totale de la France).

 

Il est fort de constater, que pendant les négociations entre la communauté et l’Ukraine, la Russie observait uniquement leurs négociations sans aucune contestation. Et pourtant, ces négociations pouvaient à échéances constituer un frein à son projet «la C.E.E.E». D’ailleurs, la Russie disait : Quelque soit le choix opté par l’Ukraine, la Russie le respecterait.

 

Parlons de l’escalade

 

La Russie n’opère actuellement aucune escalade. Ses troupes sont déployées uniquement en Crimée à la demande des ses habitants majoritairement russes. (La Russie répond simplement à l’appel du peuple et de son peuple). D’ailleurs, la Crimée est une Péninsule autonome. «Si la principauté de Monaco était dans la même situation, je pense que la France ne pût rester comme simple observatrice». «Regardons à l’intérieur de nous-mêmes, avant de juger les autres».

 

Devant l’embrasement et d’un pays sans commandement, la Russie n’avait d’autres choix que de disposer ses troupes d’une manière préventive et si nécessaire, de protéger son peuple et le pays qui fût un ancien allié.

 

Au-delà des interventions des troupes françaises au Mali, à la Centrafrique et ailleurs (dans des pays dits souverains et reconnus par l’ONU), les troupes françaises furent déployées en Côte d’Ivoire sur simple fait d’une divergence concernant le dépouillement d’un scrutin populaire. Une prise d’un otage français au nord du Mali, la France eut dépêché des forces spéciales, etc. etc.

 

Alors, soyons prudent avant d’évoquer le terme escalade.

 

Si les Occidentaux avaient comme simple objectif d’un accord de partenariat avec l’Ukraine, devant la situation ko-tique du pays et d’une inaction russe, les occidentaux seraient les premiers à se poser la question du pourquoi d’une telle absence, voir même à critiquer ou condamner la Russie d’abandon d’un ancien allié.

 

Actuellement, la France prépare les festivités pour célébrer les débarquements de Normandie des forces alliées du 6 juin 1944. Après 70 ans. (Nous avons un devoir de mémoire)

 

L’Ukraine était un pays allié avec la Russie jusqu’au 24 août 1991 et anciennement membre à part entière du bloc de l’Est «l’URSS dés le 30 novembre 1922». Il est un pays indépendant que depuis 22 ans. (Au-delà de protéger son peuple, la Russie a certainement aussi, un devoir de mémoire).

 

La Communauté Européenne, au lieu de vouloir s’étendre vers le sud-est (la Turquie), elle devait se préoccuper d’inviter l’Ukraine, la Norvège et la Russie, et constituer ainsi, une force économique, une force stratégique, une force géopolitique stable par son pacte de non agressions mutuelles. Dotée d’un tel poids, elle pourrait peser fortement sur les échanges intercontinentaux.

 

La Communauté se doterait d’autres autonomies et notamment énergétiques.

 

Dans cette Europe Communautaire noyée et absorbée par d’autres continents, elle devrait chercher cette union tant aimée par le Général de Gaulle et Robert Schuman, d’une Europe allant de l’Atlantique à mer de Barents.

 

La France du Peuple.

 

Le Président,

Américo-Jonas COSTA

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